Ecologie du Carcassonnais des Corbières et du Littoral Audois

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03/07/19 : Restaurant « Le Cap », la commune de Leucate a bien été condamnée !

Dans le cadre des poursuites engagées par le parquet de NARBONNE à l’encontre de la commune de Leucate pour diverses infractions au Code de l'Urbanisme, concernant la construction d'un restaurant gastronomique sur le site préservé de la falaise, les associations FNE LR et ECCLA s'étaient portées partie civile. Par un jugement du 2 juillet 2019, le Tribunal Correctionnel de NARBONNE a condamné la commune pour diverses infractions au Code de l’urbanisme.

Un resto de luxe plutôt qu’une maison de la nature

Le projet initial de 2011, nommé pompeusement « Maison de la nature et de l’environnement » par le maire de Leucate, est finalement devenu un ensemble commercial comprenant un restaurant gastronomique, un logement de fonction et récemment un bistrot. Si la commune a cru pouvoir sauver les apparences en installant quelques panneaux d’information sur le patrimoine du plateau dans le bistrot récemment ouvert, elle n’a pas réussi à convaincre qu’elle a créé « le lieu d’accueil et d’information du public sur le patrimoine naturel si fragile du plateau » annoncé.

Des travaux illégaux

Dans ce dossier, suivi attentivement par ECCLA, la condamnation du 2 juillet vient confirmer le caractère illégal des travaux menés par la commune eu égard aux règles d’urbanisme (travaux en méconnaissance du PLU et sans autorisation d’urbanisme). FNE LR et ECCLA regrettent que ce projet n’ait pas été, comme prévu, mis au service de la sensibilisation du public sur la protection de la riche biodiversité du site Natura 2000 du plateau de Leucate.

 

Pour Maryse ARDITI vice-présidente de FNE LR et présidente d’ECCLA : « Avec cette affaire on s’interroge sur la nomination de Michel PY, maire de Leucate, comme Inspecteur au Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable, dont les membres sont censés témoigner du parfait respect du Code de l’Urbanisme et de l’Environnement. On s’interroge également sur le changement de position du préfet, dont la seconde lettre déposée au dossier contredit la première à 6 mois d’intervalle. »

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