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Maryse a participé à cette journée vraiment très intéressante à la CCI de Narbonne le 23/01/24
ECCLA attendait le bilan/diaporama de cette journée pour le partager avec vous.
Vous les trouverez ci-dessous
https://www.cycl-op.org/articles/h/journee-technique-sur-les-csr.html
Retrouvez également la synthèse rapide de la journée faite par Maryse
1/ Démarrage par la mise en perspective au niveau national puis régional en mettant bien sur l’accent que ce sujet marche sur deux pieds : les tonnages de déchets et l’énergie produite et en mettant aussi l’accent sur LES CSR et pas LE CSR
il y a des CSR de bonne qualité (nécessaire pour cimenterie) qui ont une capacité calorifique assez grande jusque’ 18.000 kJ/kg et ceux qui ont une capacité plus faible, le minimum étant 12.000kJ/kg pour être un CSR
2/ Ensuite une matinée autour des acteurs et des expérimentations
Une expérience autour de la demande d’un industriel qui a besoin de 320.000 tonnes de vapeur. Pour ne pas tenter de couvrir la totalité de ses besoins par le CSR, le dimensionnement vise 200.000 t de vapeur via les CSR L’expérimentation n’a pas commencé les travaux sont en cours
Une seconde expérience autour d’un centre de stockage de déchets qui décide de valoriser une partie en CSR. Du coup il fabrique un CSR de bonne qualité qu’il exporte et un CSR de qualité quelconque qu’il utilise sur le site pour sécher le CSR
Ensuite on a eu Lafarge, un acheteur de CSR qui n’a qu’un objectif : un CSR de très bonne qualité, conforme à sa charte, mais qu’il entend payer le moins possible; Sa charte , c’est un maximum de produits biogénique dans le CSR (en gros des fibres de bois). Pourquoi parce que son seul objectif est de décarboner le ciment et quand il brule du bois, le CO2 n’est pas compté car on considère qu’il l’a d’abord absorbé (grosse discussion de longue date...)
Ensuite on a eu un fabricant de CSR et là c’était carrément un hymne au CSR : "il en faut plein , il faut qu’on nous aide financièrement car c’est encore cher.."
3/ L'après-midi sur les coûts
Un exposé remarquable très précis avec énormément de chiffres d’où il ressort que la rentabilité n’est pas gagnée et que bien sûr on approche de la rentabilité pour les très grosses installations (comme d’hab…) et c’est là qu’arrive la co-génération.
En effet si on veut en faire beaucoup, il faut trouver des demandeurs car pour l’instant on est plutôt dans un marché d’offreurs.
Donc pour aller au-delà de l’industriel qui a des besoins réguliers toute l’année, ils regardent du côté des réseaux de chaleur. Mais là il y a l’aspect saisonnalité, d’où la nécessité de trouver un débouché à la chaleur l’été d’où la production d’électricité . Nous voila qui nous rapproche des incinérateurs...
4/ Après il y a eu la table ronde où j’ai :
Maryse Arditi