Divers articles parus dans la presse nécessitent une mise au point.
1/ C'est effectivement la seconde année qu'ECCLA s'oppose au lieu choisi par la municipalité de Leucate pour les Méditerranéennes. C'est regrettable car nous n'avons rien contre ce festival. Cette année aussi, même si les risques sont différents de ceux de La Franqui, nous constatons que le site choisi du Mouret est un espace fragile (cf. notre lettre argumentée au Préfet), parfaitement inadapté à rassembler plusieurs milliers de personnes.
2/ Comme l'année dernière, les problèmes du stationnement des véhicules et la gestion du public vont se poser. Ce ne sont pas les deux petites zones de parking prévues par les autorités de l'Etat, d'environ 150 véhicules chacune, qui vont pouvoir gérer cet afflux de fréquentation. Le risque de retrouver de nombreuses voitures garées sur la plage est évident, le piétinement de cet environnement très sensible par des milliers de spectateurs assistant au festival est également largement prévisible.
3/ Des travaux sont en cours sur la zone, apparemment sans aucune autorisation, pour l'aplanir d'une part et construire une sorte de dune parallèle à la mer d'autre part. On devine déjà l'emplacement du festival…
4/ ECCLA a proposé, cette année encore, que le site de La Corrège qui a été conçu et aménagé pour recevoir des manifestations d'ampleur durant l'été accueille les Méditerranéennes. Rappelons que cette zone qui appartenait initialement au SIVOM de Leucate-Le Barcarès a été rachetée par la municipalité de Leucate (délibération du 27/06/07). La mairie a donc toute latitude pour utiliser cet endroit. Il est le seul adapté sur la commune pour accueillir sans risques pour l'environnement et les personnes un festival d'une telle importance.
5/ ECCLA est une association de protection de l'environnement agréée par la Préfecture depuis décembre 1991. Elle n'agit en aucun cas dans le champ politique. Pour pouvoir dénoncer avec la même indépendance les risques sur l'environnement quelle que soit la couleur des élus, ECCLA ne demande et ne reçoit aucune subvention. La liberté de parole est à ce prix. Les attaques laissant entendre que nous serions des opposants politiques sont nulles et dénuées de tout fondement. Dix sept ans de travail en témoignent.
L'environnement est en effet un bien précieux à préserver pour tous, seules divergent les valeurs et les méthodes !
Contact : 04 68 45 79 81
Narbonne, le 08/04/08